top of page

Collectivités : comment utiliser la donnée pour optimiser la mobilité des territoires ?


Photo d'un croisement de circulation de voitures pour illustrer l'article


La donnée s’est affirmée au fil des années comme étant une ressource incontournable pour diriger et simplifier les actions publiques. D'abord réservé aux grandes métropoles à titre d’expérimentation, le sujet touche les collectivités de toutes tailles, et jusqu’aux plus petites qui se prêtent à leur tour au jeu de l’analyse de données, pour mieux connaître leur territoire et moderniser l'action publique.


Plusieurs secteurs sont en transformation grâce à la donnée, et notamment la mobilité, poussée par l’élan de la Loi d’Orientation des Mobilités de décembre 2019. Son objectif est d’accompagner les territoires dans leur transition vers de nouvelles formes de déplacement avec une refonte de la gouvernance des mobilités, la prise en compte des nouveaux modes de transport, la réduction de leur impact climatique et l’adaptation des territoires aux évolutions numériques. Selon une enquête récente, 60% des collectivités attendent des innovations en termes de mobilité avec les données. Dans ce contexte d’injonction à la fois de progrès et de sobriété, comment les collectivités peuvent se reposer sur la donnée pour évoluer leur territoire ?


| Les collectivités face aux données


L’Observatoire Data Publica a publié en octobre dernier leur enquête relative à la maturité des collectivités concernant les données. Les chiffres sont évocateurs sur la question : si la moitié des collectivités ont déjà mis en place des processus de protection de données (délégués, clauses juridiques, etc.), une majeure partie ne portent pas de projet à expérimentation de la donnée ou bien ne considèrent pas que les enjeux de la data soient identifiés ou bien compris. Et ce malgré la présence d’acteurs privés sur le territoire proposant des solutions clés en main aux problématiques de collectivités, mais n’ayant pas le recul nécessaire pour savoir à qui les proposer.


De même, les lois relatives à la donnée insistent sur leur protection mais aussi leur mise à disposition dans les espaces publics lorsqu’il s’agit de données publiques (dites open data). Les collectivités sont en effet tenues de publier leurs données et de les laisser librement accessibles en ligne. Pour autant, plus de 50% des collectivités n’ont pas leurs jeux de données en open data, ce chiffre s’explique partiellement par le manque d’informations relatives aux obligations légales, et le manque de moyen pour les mettre en place.


Les données restent néanmoins un levier essentiel pour innover dans les territoires : elles permettent de comprendre l’état zéro de notre système, point de départ de tous les nouveaux projets à venir. Dans le secteur de la mobilité, ces données sont collectées de diverses manières : comptages automatiques, enquêtes terrain ou encore celles provenant de véhicules (FCD : Floating Car Data), de nos smartphones (FMD : Floating Mobile Data), de caméra, de système Bluetooth, et bien d’autres encore. Elles peuvent être publiques et librement accessible via des portail opendata, ou privées et commercialisées par des opérateurs. Les données permettent de comprendre des situations passées, d’observer le présent. Couplées à des modèles, elles permettent de se projeter dans le futur. Leur utilisation est essentielle collectivités pour optimiser l’action publique : pour évaluer les politiques de transports et de mobilité des dernières années, pour comprendre et mesurer les flux actuellement en circulation sur le territoire. Les applications sont très larges, depuis l’évaluation des émissions carbone quotidiennes, de mesure de régulation (sur la route ou les transports en communs) ou encore l’étude d’impact de projet encore dans les cartons.


Si les données sont une opportunité incontournable pour que les collectivités optimisent leurs territoires, et nous parlons ici de la mobilité, quels en sont les enjeux ?


| La mobilité : un défi à relever pour les territoires


Les collectivités font face à plusieurs défis concernant la mobilité de leurs territoires, dont la présence exponentielle des opérateurs privés : trottinettes, vélos et voitures en libre-service, copartage, etc., qui sont à la fois de nouveaux services à prendre en compte dans les plans de mobilité mais aussi de nouvelles sources d’informations pour comprendre les besoins et les usages de déplacement sur le territoire et adapter l’action publique en conséquence. Ce phénomène réinterroge directement le rôle de la collectivité en matière de mobilité, qui est de préserver l’intérêt général de ses habitants en assurant la continuité des services, leur accessibilité et leur adaptation aux usages. Et les principaux moyens dont dispose une collectivité sont la mesure (pour comprendre), la régulation (pour cadrer les usages) et la diffusion d’information. C’est ainsi qu’elles sont de plus en plus nombreuses à négocier la mise à disposition des données (trace gps, taux d’occupation, etc.) en contrepartie du déploiement des services de micromobilité sur les territoires.


Dans ce contexte, la part des modes de transports routiers reste très largement dominante. Ces modes de déplacement sont essentiels pour permettre aux populations de se déplacer, de se nourrir, d’accéder à des services, d’aller au travail, etc. Ils sont aussi la cause de saturation de réseau, d'émissions de gaz à effet de serre, de particules fines, de bruit, etc. La bonne nouvelle, c’est que cette problématique peut être, elles aussi, mieux abordée par la donnée : elle nous donne accès à une meilleure connaissance de l’existant et elles sont essentielles pour alimenter les réflexions sur les projets d’avenir. Mieux encore, aujourd’hui la donnée peut alimenter des jumeaux numériques pour tester à l’infini l'impact des actions de régulation et leur impact attendu sur les émissions de gaz à effet de serre entre autres. C’est ainsi que sont testées des mesures comme les zones à faibles émission ou encore les voies de covoiturage, avant leur déploiement.


Il faut cependant garder à l’esprit que les besoins en matière de mobilité diffèrent en fonction du territoire : les grandes collectivités se tourneront plus souvent vers les transports collectifs et les mobilités douces, tandis que les territoires peu denses ont été aménagés autour de l’usage quasi-exclusif de l’automobile (où elle est aujourd’hui deux fois plus utilisées). Il n’est donc pas possible d’établir un schéma d’innovation commun à toutes les collectivités françaises, mais plutôt de construire des solutions sur mesure, adaptées à chaque territoire.


Nous l’avons compris, les collectivités doivent s’adapter à l’usage de la donnée pour optimiser l’utilisation de toutes les formes de mobilité. Si la pratique est encore très inégale sur le territoire, les plus grandes métropoles ont déjà fait ce pas. Sans doute le signe que la question des moyens est au cœur du sujet. Pour répondre à une telle demande, il devient nécessaire d’avoir entre nos mains un outil simple, intuitif, collaboratif, qui facilite l’accès aux données aux données disponibles sur nos territoire et aide à la compréhension des enjeux de la mobilité et éclairer utilement l'action publique.


| Une plateforme née de l’intelligence de la donnée


Chez Neovya, nous avons développé Neovya Hubsim : une application web sécurisée, d'aide à la décision à base d’algorithmes issus de la recherche sur la mobilité. Pour appuyer les collectivités et les exploitants de réseaux sur leurs projets de transport et de mobilité, Neovya Hubsim regroupent des fonctionnalités capables de répondre à toute question portant sur les données de mobilité :

  • Centralisation des données : publiques ou privées, tous les modes de transport confondus.

  • Visualisation et complétion des données de mobilité : la plateforme intègre tout type de format de données mais génère aussi de la datavisualisation sous forme de tableaux de bord ou bien encore complète les données manquantes grâce à l’intelligence artificielle.

Capture d'écran montrant des stations de comptage sur Hubsim
Neovya Hubsim : Stations de comptage

  • Reproduction numérique du réseau et des flux de déplacement sur le territoire : Neovya Hubsim agit comme un jumeau numérique en modélisant les flux de déplacement avec la possibilité d’explorer les résultats sur une simple carte dynamique sur la plateforme.

Capture d'écran montrant des affectations routières sur Hubsim
Neovya Hubsim : Affectation routière

  • Simulation et tests des scénarios qui seraient couteux à échelle réelle, mais simple à tester dans le jumeau numérique : Neovya Hubsim est capable de simuler des scénarios à l’infini en alternant (nouveaux aménagement, dispositif de régulation, mesure de gestion de trafic, impact des chantier, optimisation des plans de feu, etc.)

Capture d'écran montrant une simulation microscopique sur Hubsim
Neovya Hubsim : Simulation microscopique

  • Analyse pour comprendre la mobilité afin de prendre la meilleure décision : Avec ses indicateurs de performance de déplacement (temps de parcours, etc) et environnementaux (CO2, NOx, bruit, particules fines, etc.), la plateforme donne un état des lieux complet de la situation et apporte une comparaison de scénarios pour identifier le plus optimal.

Capture d'écran montrant des plans de feux de circulation sur Hubsim
Neovya Hubsim : Plan de feux de circulation

  • Simplicité et travail d’équipe : en tant que plateforme collaborative, Neovya Hubsim est accessible 7 jours / 7 de n’importe quel endroit, et permet la consultation libre des résultats, le partage des scénarios, des annotations et commentaires, et génère des rapports automatiques.

Capture d'écran montrant la page de connexion sécurisée sur Hubsim
Neovya Hubsim : Connexion sécurisée


Vous êtes une collectivité ou un exploitant avec un projet de mobilité ? Contactez-nous !


Neovya Mobility by Technology est un éditeur de logiciels de simulation et modélisation de la mobilité. Ses compétences couvrent le diagnostic, la planification et l’optimisation de tous les modes de transport. Fondées par des experts en mobilité et solutions logicielles, nous œuvrons pour décarboner notre système de transport.

bottom of page