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L’analyse de données pour décarboner le trajet domicile – travail


Utiliser la donnée pour réduire l'empreinte carbone des trajets domicile-travail

La décarbonation de la mobilité est devenue un sujet central dans les questions de protection de l’environnement, de développement durable et de responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Un ensemble de dispositions a été mis en place par les autorités administratives sur le plan national afin d’inciter les entreprises à réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre de leurs activités directes et indirectes. Neovya se mobilise pour aider les entreprises à appréhender ces changements.


Un cadre réglementaire et législatif sur les émissions de CO2

Selon l’article 75 de la Loi portant sur l’Engagement National pour l’Environnement du 12 juillet 2010, le bilan d’émissions de gaz à effet de serre (BEGES) est actuellement obligatoire concernant les émissions directes (scope 1) et indirectes liées à la consommation d’électricité, chaleur ou vapeur nécessaires (scope 2), des entreprises de plus de 500 salariés et établissements publics de plus de 250 agents. Si ces obligations ne sont pas respectées, les entreprises et services publics sont passibles d’une amende 10 000 €, et de 20 000 € s’il s’agit d’une récidive.


Les premiers bilans carbones ont été établis dès le début des années 2000 et nous ouvrent les yeux sur la dépendance des entreprises aux énergies fossiles. Ils sont un outil précieux pour mieux cibler les actions correctives afin de changer les habitudes consommatrices, aussi bien du secteur privé que public. Ces bilans représentent une étape cruciale vers une consommation des énergies plus responsable et vertueuse.


Si le bilan des émissions de gaz à effet de serre de scope 1 et 2 liées à la production des entreprises est aujourd’hui obligatoire (tous les quatre ans pour le privé, trois pour le public), il est néanmoins recommandé par l’article 75 d’établir un bilan des émissions indirectes du scope 3, dont celles liées au personnel employé de l’entreprise et notamment les déplacements entre le domicile et le travail. Pour autant, à partir de janvier 2022, le cadre réglementaire du BEGES évolue et la prise en compte des émissions indirectes significatives (dont une grande partie du scope 3) devient une obligation.


La voiture : aujourd’hui, le mode de transport principal des Français

Un Français se déplace en moyenne 10 heures par semaine, avec une distance de 400 kilomètres, ce qui présente l’équivalent d’un trajet Paris-Nantes. Selon l’enquête nationale sur la Mobilité et les Modes de Vie, un employé d’entreprise consacre en moyenne 5 heures de trajet par semaine pour aller sur son lieu de travail, et un Français sur 5 résidant à moins de 9 kilomètres de son travail (soit 30 minutes à vélo) utilise uniquement sa voiture pour s’y rendre. Le travail ayant une place centrale dans la mobilité des Français, n’est-il pas l’heure de se demander comment optimiser ces déplacements d’un point de vue environnemental et énergétique ? Et quels bénéfices tirer de l’analyse des données de mobilité de ces trajets ?


La donnée au service de la décarbonation de la mobilité domicile-travail

La question clé est de pouvoir centraliser et analyser les données de mobilité des employés d’une entreprise pour réaliser automatiquement un diagnostic individuel des émissions de CO2 des déplacements domicile-travail. La connaissance fine des niveaux d’émissions individuels est le socle du bilan objectif des émissions de GES à l’échelle de l’entreprise. Elle permet de proposer des solutions afin de réduire l’indice d’émissions de CO2 de l’entreprise de son périmètre d’émissions indirectes significatives.


Les données géospatiales de chaque salarié (lieux d’habitation et de travail, géocodés en latitude et longitude) combinées à son mode de transport (intégrant le type et la motorisation du véhicule pour les déplacements routiers) sont les premières informations clés à collecter. En injectant ces données dans un moteur de calcul d’itinéraires multimodal, il est possible de reconstituer la réalité des trajets effectués par les salariés lors de leurs déplacements domicile-travail. La connaissance fine des itinéraires réalisés en véhicule motorisé et l’intégration de modèles d’émissions de GES basés sur les kilomètres parcourus avec la typologie des véhicules utilisés, permet de dresser un diagnostic objectif de la situation actuelle de l’entreprise au regard de son bilan carbone de la mobilité domicile-travail.


Il est alors possible d’estimer des propositions de report modal vers des modes plus vertueux (mobilité électrique, transport collectif, modes doux) qui restent réalistes et pragmatiques en fonction de la réalité du déplacement et de la disponibilité d’une offre de transport adéquate à proximité. Par exemple, si la distance du trajet pour un employé en particulier est inférieure à 6 kilomètres, il s’agira de proposer en alternative l’utilisation du vélo si cela est possible.



Grâce à cette connaissance fine, les entreprises sont à même de dresser un bilan carbone de la mobilité domicile-travail basé sur des données objectives. Ce diagnostic est le fondement d’une stratégie de décarbonation, des différents scénarios alternatifs et de l’accompagnement des employés dans une transition pragmatique et efficace.


Une plateforme d’intelligence de la donnée combinant vision géospatiale, calculateurs d’itinéraires multimodaux et modèles d’émissions de CO2 des véhicules, apporte un éclairage clé au management de l’entreprise pour décider d’une stratégie de décarbonation de la mobilité domicile-travail des salariés la plus adaptée.


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